Les compétences d’un psychologue du travail

Psychologue du travail est un métier qui a connu un essor ces dernières années tant les entreprises se soucient désormais de la qualité de vie de leurs salariés : vous trouverez de nombreux cabinets de psychologie comme Prevorga, spécialisé dans l’accompagnement des salariés sur leur lieu de travail.

Profession qui répond à un code déontologique, les bases du cursus sont similaires à celles d’un psychologue clinicien. Les spécificités s’acquièrent lors des deux dernières années en Master.

Les compétences universitaires

Les cursus diffèrent légèrement d’une faculté à l’autre. Outre le socle basé sur la psychologie générale, apparaissent ensuite des spécialités.

Elles se déclinent autour :

  • du social,
  • des ressources humaines,
  • des organisations en entreprise,
  • de l’ingénierie des RH,
  • de la prise en compte des risques psychosociaux.

Deux stages obligatoires permettent la mise en pratique de la théorie et accompagnent la réalisation du mémoire de fin d’études.

En supplément, un bon psychologue du travail connaît parfaitement le monde de l’entreprise et les codes qui la régissent. Cette compétence sera donc enrichie tout au long de sa carrière.

Les compétences humaines

Soyons honnêtes : pour être psychologue du travail, il faut présenter certaines qualités humaines.

C’est tout d’abord un métier d’écoute et d’analyse objective.

Il s’agit donc d’être en capacité d’entendre sans juger, et de conseiller sans contraindre.

Cela nécessite également une parfaite discrétion ainsi que la faculté de laisser ses problèmes personnels chez soi lorsque l’on agit.

Comprendre son rôle

Il est également fondamental de cerner là où commence et là où s’arrête la responsabilité du psychologue du travail.

Ce spécialiste n’est pas un négociateur. Il ne joue pas le rôle du manager, du salarié ou du représentant syndical. Il est dans toutes les occasions d’une neutralité exemplaire.

Il n’est pas non plus thérapeute. Lorsqu’il détecte une détresse chez un salarié, sa réponse doit toujours être d’orienter celui-ci vers son médecin traitant ou le médecin du travail ou encore de lui conseiller de consulter un thérapeute.